vendredi 21 mai 2010

Tribune publique

J'aimerais votre opinion sur ce texte: en plus, ça va me permettre de savoir combien de personne lisent mon blog. L'italique c'est ce que dit LB et le gras moi. Si vous avez des suggestions au niveau de cette disposition n'hésiter pas. Take care

Qu’est-ce que t’attends pour me rejoindre
Ma ville mord pas, c’est pas une chienne
Elle est montagnarde, pas cruelle

Sherbrooke n’est pas sauvage
ce n’est pas une ville ni un village
C’est un visage
Un visage culturel
Du mappage à grande échelle
De l’art sans borne ni retenue
Sherbrooke c’est la capital du contenue

Alors viens voir le soleil se poindre
À l’horizon du Lac des Nations
On mettra nos snikes
pis on f’ra le tour, s’embrasser sur le pont
On courra juste pour le kick
De pas toujours être zen
Dans ma ville élevée sans plaines

Ma ville qui s’élève sans peines
Prend ma main l’ami
On va marcher de Fleurimont à Mcmanamy
Vient voir notre art under ground
Grounder à block
Des projets pognés sur capslock
C’est grand sherbrooke
C’est géant, c’est énorme
Ça sort de la norme
Et des critères prédéfinis
C’est loin d’être en finissions
On est en plein dans l’expansion


Six fois plus grosse depuis quelques temps
Au-delà des chicanes d’arrondissement
Arrondi, on est cent cinquante mille
Issus d’une terre qu’on appelait Hyatt Mill’s

Je te raconterai son histoire à ma ville
Jusqu’à la tomber du soir si tu veux
Mais je ne te dirai pas celle des livres
Mais bien celles qu’on écrit soit même quand
On est un peu ivre.



On prendra notre Tribune libre
Sur le parvis ou devant l’hôtel de ville
On est Citizen King
Quand la cité vibre
Près des gorges qu’on a modelées
Pour qu’elles dansent d’électricité
De la centrale Frontenac à l’hôtel Magog
Y’a eu des diligences
Y’a eu des romances
Ici les uni-cycles sont à la mode
Y’a parfois une faune étrange
Madame Boo, Monsieur Orange
Et le type qui s’adonne au tai-chi
Devant le Times ou le DaToni


Si tu m’demande encore « c’tu ok Sherbrooke? »
Je te dirai
C’t’encore mieux, c’est dans mon boute
Tu vas aimer met que tu y goûtes
Monte avec moi, laisse faire les doutes


Les aurores filent comme ton passage
Trop court dans le paysage
Parfois, c’est les parapluies de Sherbrooke
Parfois, c’est Sherbrooklyn, just take a look
Et si on n’a plus de Marches, on prendra le Tremplin
On n’a pas peur des côtes, on embarque dans le train

Viens voir nos étoiles
Pas celles de notre ciel
Mais celles de nos yeux
De nos rêves
Sont bin plus belles
Sont pleine d’espoir
Et de projets
Des plus personnels
Tu n’en verras jamais
Sont à nous autres
Ailleurs comme ca
Il y en pas d’autres



Si tu m’dis « c’tu ok Sherbrooke? »
C’t’encore mieux, c’est là mon boute
Tu vas aimer jusqu’à la dernière goutte
De nos rivières qui ont tracé la route


Si tu viens dans notre boute
Dans notre sherbrooke
Qui est n’y tout à fait
Une ville ou un village
Mais qui pour sur est un peu
Sauvage
Tu pourras faire avec tes rêves
Ton propre sillage.

-insectarium

3 commentaires:

  1. WOW !
    ya qqun qui va le filmer ?! jvais pouvoir voir le spectacle ?! au moins l'entendre ?!
    pcq serieux, c'est super !

    continu à écrire cousin !
    jle vois bien que c'est ce qui te permet de vivre !

    «Fraizinette»

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  2. Juste, belle répartition.
    C'est pour votre demande de bourse?

    Mets des couleurs moins vives le prochaine fois... je suis en train de virer fou! haha

    À bientôt

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