Je remarque que le paysage de nos vie a changé
Que la peinture de ta vie est plus colorée
Je suis content de voir que tranquillement tu vieillis
Et qu'avec le temps tu te sens mieux dans la vie
Je sais que je devrais prendre de tes nouvelles plus souvent
Mais ça me fait encore un peu trop mal en dedans
Tu sais on a beau ne plus ce parler
J'ai tout de même pas arrêté de t'aimer
Je crois que je t'aimerai de tout mon vivant
Mais je prends encore de tes nouvelles assidument
un peu comme un père qui regarde les pas de son enfant
Qui le regarde à parler, à marcher et qui par ne plus avoir
besoin de son père pour avancer
Je te regarde t'envoler
border ta propre voie
Le cœur subjugué
Le visage pantois
Je suis heureux que tu deviennes cette femme que tu es
Cette femme si fabuleuse famélique beauté
Je serai toujours fier de dire que je suis le premier que tu as aimé
qui ta prit dans ses bras
à bras le corps
à bras le cœur
Sans coup bas, ni rancœur
Tu seras toujours pour moi, un personnage important
Dans la toile, dans l'oeuvre que sont mes sentiments
Un coups de pinceau
de bas en haut
de bien en beau
de laid en mieux
un petit mélange de jours heureux
Tu seras toujours pour moi
malgré les années
et les mois
Un femme, une fabuleuse, une fameuse...
Une femme que je voudrai à jamais heureuse
Superbe, merci Anthony... Des mots juste et mélodieux sur ce que beaucoup d'entre nous ressentons lors d'une séparation. Sous l'emportement des émotions il est toujours difficile de s'exprimer aussi justement, aussi calmement. C'est l'amour comme je la conçois aussi. Un psychothérapeute nommé Scott Peck serait d'ailleurs très touché pas ces mots. Peut-être même est-ce que j'imprimerai ce poème pour le joindre au Chemin le moins fréquenté, le plus populaire ouvrage de l'auteur.
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