lundi 13 septembre 2010

13, sept, 10

14:40

Ma poupée de cire
Me coulait entre les doigts
Alors j'ai fermé les mains pour la garder
Entre mes bras

Mais le soleil était trop haut
Il faisait trop chaud
Alors elle continuait toujours de couler
J'étais plus capable de la retenir
Elle s’égouttait sur la table

Ma poupée fondait
Son corps, son coeur,
Coulait dans la rue
Jusque dans le caniveau
Se mélangeait à l'eau
J'ai tenté de la figer
De mon regard bleu-glace
Mais elle n'est pas rester
Assez longtemps sur place
Pour que je puisse la remodeler un peu
D'au moins un centimètre ou deux

Elle sait remise à fondre
Encore plus vite
Plus rapidement
Je savais plus quoi faire
Pour qu'elle redevienne comme avant

Avant qu'il fasse chaud
Je souhaitais des nuages
Pas qu'il fasse beau
Au mieux un orage
Pour garder sa peau!

Je n'avais plus que des restants
De coller sur les mains
Des souvenirs d'avant
Des miettes pour demain

Plus de rien
Que de tout
Au bouts des doigts

Il y en avais plus assez
Pour redire:
Il était une fois


Il était un fois une poupée
De cire qui était à son plus bas
S’égouttant sur le plancher
Et moi les bras ballants
Qui ne savait pas la rattraper

Ce n'est pas que je ne voulais pas vraiment
C'est qu'une poupée de cire c'est glissant

Et quand ça veut pas vraiment rester
Il n'y a que je peux faire pour la garder

Mais avec ce qu'elle ma laissé
Entre les doigts
J'ai pu me faire une pièce de choix

Je me construit la plus belle
De mes chandelles

Et quand je me sens seul le soir
Je l'allume, et je me sens un peu mieux
J'y vois un peu moins noir

1 commentaire:

  1. ho wow !!! j'ai vu le poupée fondre dans ma tete... je sais cest pas la meme image que dans ta tete... mais bon...

    jadore quand tu ecris :)

    «fraizinette»

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