Te souviens-tu d’avant? Quand tu es me chercher en voiture? Tu m’aimais encore, mais tu ne voulais pas me le démontrer. Tu voulais paraître la plus vieille, la plus forte, celle qui possède toute la fin de l’histoire. Gorillaz jouait dans la voiture. Je connaissais ta fin, et je voulais en écrire une autre. Malgré mon jeune âge, ma petitesse fasse à tes yeux. Je voulais à mon tour t’écrire, pour que tu m’appartiennes un peu. Que les rôles soient échangés. Tu conduisais et j’écrivais, dans ma tête, en silence. Tu ne le savais pas que je créais, mais tu allais le savoir. Tu allais savoir que je t’aimais encore. , autant que toi. Je t’ai embrassé à la fin de la soirée. Ma fin, à moi. Celle que je ne saurai jamais si tu voulais vraiment; je m’en fou.
Je ne sais pas si ça se passe de la même façon à chaque fois, où bien c’est parce que c’est ma première histoire, mais je ne peux en sortir. Je n’arrive pas en m’en détacher. Je t’aime toujours. C’est différent d’une histoire réel, je ne peux pas tourner la page. J’ai l’impression que je suis encore chacun de tes pas, même si ça fait longtemps que tu es partit. Je me souviens encore de la température, de ton humeur et du gout de la cigarette que j’ai fumé juste avant que tu arrives. La cigarette que j’ai fumée pour me déstresser. Gorillaz porte maintenant ta couleur, ta petite teinte à toi. Tu as quand même réussi à mettre ton style, tes mots, tes formes à mon texte. Au bout du compte je t’ai tout de même suivit pas à pas dans mon histoire. Tu as influencé mon écriture, ma passion, mes raisons.
Maintenant que Gorillaz n’est plus que joué dans mes écouteurs, que je n’écris que des histoires que sur du papier, je ne vois plus le but, la raison le parce que à tous mes pourquoi.
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